Faites-vous ces simples erreurs de Truffes Séchées ?

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작성자 Phil Lindley 작성일 24-12-28 08:50 조회 8 댓글 0

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woman-slicing-truffle-onto-spaghetti-at-wooden-table-closeup.jpg?s=612x612&w=0&k=20&c=ybc_vZlNURp1N1qspB9FCneFGkJFqTGFYoIu1Blyjeg= Mais quand il ajoûte que les féves passent aisément, & qu’elles sont du nombre des alimens qui se digerent le mieux, nous ne croïons pas nous trop avancer, de dire qu’il suppose ce qui est en question. On peut, au reste, lui faire le raisonnement suivant : ce qui cause des pesanteurs d’estomac, & produit des vents, ne doit pas être regardé comme un aliment qui passe aisément, & qui se digere bien : or l’experience fait voir que les féves chargent l’estomac, & qu’elles produisent des vents ; donc on ne les doit pas regarder comme un aliment qui passe aisément, & qui se digere bien. Une force existait qui peut, à travers les espaces, mettre en rapport deux personnes, les avertir de ce qu’elles éprouvent et les faire se rejoindre. Une forte humidité, lorsqu’ils sont hors de terre, suffit également pour les faire noircir et moisir, comme une grande sécheresse les ride et les rapetisse considérablement. Il y a généralement de l’avantage à réitérer cette opération tant qu’elle est praticable, et qu’on peut accumuler au pied des tiges de nouvelle terre, parce qu’il s’y développe ordinairement de nouveaux et beaux tubercules. Cependant il est prudent, dans la crainte des pluies prolongées, Truffes noires d'été fraîches des neiges et des gelées de longue durée, d’en faire, vers la fin de l’automne, une provision suffisante ; il suffit qu’elle soit mise à couvert Truffes noires et blanches fraîches à l’abri de l’humidité, car c’est la seule chose que redoute le topinambour, et cette circonstance doit engager à lui laisser passer l’hiver le moins possible dans des terrains qui y sont ordinairement exposés.


photo-1511938842055-c59f750525b4?ixid=M3wxMjA3fDB8MXxzZWFyY2h8NDJ8fHRhcnR1ZmF0YSUyMHNhdWNlJTIwaW5nciVDMyVBOWRpZW50c3xlbnwwfHx8fDE3Mjc4Nzc0MjJ8MA%5Cu0026ixlib=rb-4.0.3 Quant à cette derniere qualité, il dit que c’est à tort qu’on les accuse de nourrir trop peu, puisque du tems des Romains, elles étoient la nourriture des Artisans, & entr’autres, des Forgerons. » - Des deux comtes de Goltz, l’un, le comte Charles, ne songeait qu’à faire sa cour ; l’autre, le comte Robert, homme éminemment intelligent et actif, très ambitieux et laissé à tort sans emploi, avait pris celui « d’imprésario de la troupe » Bethmann-Hollweg, ou parti du Wochenblatt. Un aliment ne nourrit qu’autant qu’il se digere : or la féve se digere-t-elle aussi facilement dans l’estomac d’un homme de Lettres, par exemple, que dans celui d’un Forgeron ? Je connais l’insouciance de William, m’a-t-il dit ; il prend sans compter depuis des années ; à ce train-là on se ruine vite, surtout quand on a affaire à un agent comme celui qu’il a choisi. Qu’il recommande donc tant qu’il voudra l’usage des féves, elles n’en deviendront ni plus saines ni plus nourrissantes. Mundius pour son garand, que « la disette aïant obligé des familles entieres à vivre de fèves, pauvrement apprêtées, on n’en remarqua d’autre inconvenient, sinon qu’on ne vit personne de meilleur teint, & d’une meilleure habitude que ceux qui s’en étoient uniquement nourris.

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Ces pauvres enfans ne laisserent pas, quoi-que ainsi nourris, de se porter si bien, qu’à peine remarquoit-on dans les enfans des autres, une meilleure santé & un meilleur visage : ce qui montre bien que les féves séches, quand l’estomac est une fois accoûtumé à les supporter, ne laissent pas de nourrir abondamment. Ces Familles entieres, dont parle l’Anonyme, se réduisent donc, comme on voit, à deux ou trois enfans, qui appartiennent à un Pauvre de la Campagne, & que la misere de leur condition a déja accoûtumez aux mauvaises féves qu’on leur donne. C’est l'essence reine de la trufficulture et pour cause, il s'accommode de tout type de sol non acide (de très pauvre à bon, sec, de préférence calcaire et bien drainé). C’est quelque chose de singulier, que les éloges qu’on donne aux legumes, dans le Traité des Dispenses, pour élever ces alimens au dessus de la viande. Mais, demande l’Anonyme, d’où viendroient aux féves ces mauvaises qualitez de faire des vents ? Cela supposé, il est facile de comprendre qu’une nourriture trop grossiere & trop terrestre, aïant toutes les mauvaises qualitez qu’il faut Truffle pour la chasse resister à la digestion, pourra, sans qu’il y ait rien d’extraordinaire, causer les maux que nous disons.


Quant à ce que l’Anonyme avance un peu auparavant ; sçavoir, que ceux qui vivent des alimens les plus grossiers, sont moins sujets que les autres aux vents & aux coliques, il se trompe encore, n’y aïant guéres de gens plus sujets à ces sortes de maux que les Manœuvres & les Païsans, jusques-là même qu’on peut dire que ce sont comme leurs maladies familieres ; on remarque sur tout que les Paveurs sont de tems en tems attaquez de coliques horribles ; or il n’y a pas de gens qui vivent plus grossierement que ceux-là. Nous avons vû en general dans le premier Article de cette premiere Partie, quelle étoit la nature de ces alimens, nous les examinerons ici en particulier, & nous tâcherons d’en exposer les differentes qualitez, de maniere que chacun puisse connaître ceux qui sont les plus propres à sa constitution & à son temperament, & que les personnes délicates, sur tout, puissent se rendre par ce moïen, le regime du Carême plus facile à pratiquer. Chacun peut se convaincre par soi-même, que les féves sont flatueuses : on prétend cependant dans le Traité des Dispenses, faire voir le contraire, par deux raisonnemens singuliers que voici.

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